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Initiatives citoyennes

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Unité et Diversité, les défis de la transition birmane par Carine Jaquet


Un essai sur les points d’achoppements dans la transition démocratique et les problématiques politiques de l’ethnicité.


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Initiatives citoyennes

Dans le cadre des Élections Générales 2015 au Myanmar, l'Ambassade de France soutient plusieurs projets et initiatives de la société civile à travers son fonds « Bringing People Together ».

  • • Green Peasant Institute Ce réseau d'agriculteurs et de pêcheurs du sud du Myanmar (région de l'Irrawaddy) organise des ateliers d'éducation au vote à l'approche d'élections, afin de sensibiliser une population, dont l'accès à l'information est limité, sur ses droits politiques.

  • • Generation Tree Cette jeune association portée par un groupe de femmes organise des ateliers d'éducation au vote dans la région de Mandalay, et dans les États Shan et Mon. Son enthousiasme et son énergie lui a permis non seulement de sensibiliser un grand nombre de citoyens à l'enjeu des élections, mais aussi de favoriser le dialogue entre communautés et autorités locales.

  • • Myanmar Centre for Inclusive Development Association de défense des droits des personnes en situation de handicap, MCID réalise une étude sur l'accès au processus électoral, forme et sensibilise une trentaine d'acteurs clés (partis politiques, médias...). L'association diffuse également un film de plaidoyer en faveur de l'accès des personnes en situation de handicap aux élections.

  • • Kan Baw Zar Youth Library Cette jeune association portée par un groupe de femmes organise des ateliers d'éducation au vote dans la région de Mandalay, et dans les États Shan et Mon. Son enthousiasme et son énergie lui a permis non seulement de sensibiliser un grand nombre de citoyens à l'enjeu des élections, mais aussi de favoriser le dialogue entre communautés et autorités locales.

  • • Community Agency for rural Development Grâce à cette association basée dans l'État réculé du Chin, au nord-ouest du pays, des populations ethniques extrêmement isolées de 45 villages bénéficient d'ateliers d'éducation au vote.

  • • Media for Community Cette association a organisé deux formations en journalisme sur le suivi des élections à l'attention de femmes issues de l'ethnie Chin. Ce projet représente une opportunité pour ces bénéficiaires et la possibilité de diffuser des informations depuis des zones isolées.

  • • Myanmar Network for Free and Fair Elections Cette jeune organisation de la société civile est rapidement devenue incontournable dans l'accompagnement des élections. Elle assure notamment une veille médiatique des élections via une analyse régulière des grands médias nationaux (TV, radio et journaux).

  • • Humanity Institute Formé en 2012 par un groupe de jeunes de l'Etat Kachin, au nord du Myanmar, le Humanity Institute rassemble aujourd'hui une université, un magazine mensuel (le "Kachin Times) et une ONG très active. Ils assurent une "observation de long terme" des élections dans l'État Kachin avec notamment un media monitoring et une observation le jour J. L'institut a également organisé quatre débats politiques inédits dans ce pays en transition.

  • • Generation Wave Ces étudiants activistes ont souhaité s'impliquer dans l'observation des élections. Ils couvriront la région de Bago, au centre du pays, avec plus d'une centaine d'observateurs - dont une moitié de femmes - le jour des élections.

  • • Shwe Myitmakka Media Group Cette agence de presse birmane a lancé un journal bimensuel dédié aux élections dans les États ethniques. Dans chaque État est distribué le journal "Our Choice" contenant des informations générales sur l'éducation au vote ou plus spécifiques sur les partis politiques de l’État concerné.

  • • Centre for Youth and Social Harmony Alors que la question de l'identité birmane est au coeur du processus démocratique, cette association de jeunes lance une application mobile d'éducation civique, "I Myanmar Citizen", quelques jours avant les élections avec des informations sur l'histoire, la géographie et la constitution du Myanmar, mais aussi un quiz d'éducation civique et un module d'interaction avec les membres du Parlement.

  • • The Irrawaddy Magazine Magazine et site web d'information incontournable au Myanmar, The Irrawaddy a mis en place un dispositif spécial de couverture des élections dès le mois de juillet, et propose une page spéciale dédiée aux élections sur son site.

Le Myanmar, une mosaïque ethnique

carte Myanmar

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Deuxième pays le plus vaste de l’Asie du Sud-est péninsulaire avec ses 676 578 km2, le Myanmar est un véritable carrefour de l’Asie, aux portes du sous-continent indien, et aux frontières de la Chine et de l'Asie du Sud-est.

Le fleuve Irrawaddy, véritable symbole et colonne vertébrale du pays, chemine du nord au sud du Myanmar sur près 2170 km.

Unité et diversité ne semblent pas être de vains mots au sein de la « République de l'Union du Myanmar ». Derrière la vision d'un pays géographiquement et politiquement unifié, le Myanmar présente une situation plus complexe.

carte Myanmar

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Selon le dernier recensement effectué en 2014, le pays compte officiellement 51,5 millions d’habitants, dont la majorité est de l’ethnie Bamar.
Les Bamar dominent démographiquement et politiquement le pays, et peuplent majoritairement les plaines centrales des régions administratives de Yangon, de l'Irrawaddy, de Bago, de Mandalay, et de Magwe. À ces 7 Régions administratives, s'ajoutent 7 états dits « ethniques » : Kachin, Shan, Karenni, Karen, Mon, Chin et Arakan, d’où sont originaires ces minorités. Elles représentent environ un tiers de la population totale et résident pour la plupart dans des régions frontalières souvent montagneuses et reculées. Leurs terres attisent les convoitises, car elles regorgent de ressources naturelles. Ces ethnies possèdent des langues, des croyances, des coutumes et des systèmes de valeurs différents du modèle bamar que les gouvernements successifs ont tenté d’imposer au cours de l’histoire pour unifier cette mosaïque ethnique bigarrée.

Le gouvernement actuel reconnait officiellement pas moins de 135 groupes ethniques, pour un pays grand comme la France.  Avec une telle mosaïque, le pouvoir central depuis l’Indépendance de 1948, a très tôt voulu unifier le pays, politiquement quand il le pouvait, militairement quand il rencontrait des résistances. Certains groupes ethniques, surtout ceux qui partagent la religion bouddhiste avec les Bamar, entretiennent ainsi de meilleures relations avec l’État central, comme les Mon et les Arakanais. D’autres sont encore en guerre ouverte contre lui — à l'instar des Kachin—, et un processus de paix est toujours à l'œuvre dans le pays, 70 ans après l’Indépendance !

En raison de sa complexité et de son potentiel de déstabilisation, la gestion de la diversité ethnique et religieuse est devenue un facteur déterminant pour l’avenir du Myanmar. Alors que la Junte cimentait le pays grâce à la religion bouddhiste et à un projet centralisateur bamar, le gouvernement actuel doit maintenir cette fragile mosaïque en place au sein de la démocratie naissante, sans toutefois recourir à la coercition, sur laquelle les militaires se reposaient.

Birmanie ou Myanmar ?

La première difficulté, et la plus élémentaire, pour approcher le pays, c’est de le nommer. Car « Birmanie » en français ou « Burma », en langue anglaise,  n’est plus le nom officiel du pays depuis le 18 juin 1989. Le régime militaire birman a en effet promulgué la loi 15/89 visant à birmaniser les noms des villes, fleuves, montagnes et Régions administratives. Le pays est donc devenu: la “République de l'Union du Myanmar”, une dénomination visant à marquer son émancipation de l’héritage colonial anglais. La junte affirmait alors que le terme « Myanmar » incluait l’ensemble des minorités de la Birmanie par opposition au terme « Burma » qui référait au groupe ethnique dominant, les Bamar (ou Burmans, toujours en anglais). Quant au terme « Union », il visait à souligner l'unité du pays, et de son peuple, chère à l'Armée. Marquant leur opposition au régime dictatorial qui venait alors de réprimer dans le sang les manifestations démocratiques estudiantines, certains membres de la communauté internationale ont refusé de considérer ce nouveau nom comme légitime. La France conserve le toponyme « Birmanie » pour des raisons linguistiques et culturelles, tandis que la Grande-Bretagne ou les États-Unis l’ont conservé pour des raisons politiques.
Pour ce projet, nous avons pris le parti d'utiliser les noms “Myanmar” pour nommer le pays et “Yangon” pour l'ancienne capitale “Rangoun” - après 1989.
Le mot “Birman” qualifie les habitants du Myanmar, quand “Bamar” se réfère aux membres de l'ethnie majoritaire. Pour les noms des groupes ethniques, les noms les plus couramment utilisés ont été retenus. Ainsi, le terme « Karen » a été retenu, plutôt que « Kayin ». À la manière de Claude Lévi-Strauss, nous avons choisi de rendre les noms d'ethnie invariables, qu'ils qualifient un habitant ou qu'ils soient substantivés.

Le Strand Hotel construit à Rangoon en 1896 est aujourd'hui encore un hôtel prisé de Yangon

Le Strand Hotel construit à Rangoon en 1896
est aujourd'hui encore un hôtel prisé de Yangon.
Philip Adolphe Klier

Politique

Les Élections Générales de 2015 sont vues par beaucoup comme le test ultime de la transition démocratique birmane. Le paysage politique a été bouleversé ces dernières années avec la suspension de la censure médiatique, la restauration du multipartisme et la libération de prisonniers politiques. Et il continue à évoluer très rapidement.

Le mode de scrutin de ces élections est uninominal et inspiré du système anglais “First-past-the-post”. Le candidat qui recueille le plus grand nombre de suffrages est élu. Ces élections législatives permettront d’élire pour 5 ans les 168 sénateurs non militaires de la Chambre haute (Amyotha Hluttaw) et les 330 députés non militaires de la Chambre basse (PyiThu Hluttaw) du Parlement, mais aussi les membres des 14 assemblées régionales. Les membres du Parlement ont ensuite la tache d'élire le président parmi trois candidats sélectionnés par un collège composé de membres du parlement et de représentants militaires.

Par la Constitution de 2008, l’Armée se réserve cependant un quart des sièges au Parlement -et un tiers dans les assemblées régionales-, et reste donc très influente dans les processus de décision politique.

Infographie politique
parlement

Une multitude de candidats - plus de 6000 - se sont enregistrés, pour une myriade de partis. Mais le scrutin reste essentiellement structuré autour d’une opposition binaire avec d'un côté, l’USDP, le parti au pouvoir qui espère ne pas perdre la face et conserver son influence, et de l'autre la Ligue Nationale pour la Démocratie (LND), menée par l'icône Aung San Suu Kyi. Les leaders de l'USDP, anciens membres de la junte, cultivent paradoxalement l’image du changement politique et misent sur les récents progrès pour améliorer leur réputation. La LND est, quant à elle, le parti favori du scrutin. Rappelons qu'Aung San Suu Kyi, si elle peut être élue comme membre du Parlement, ne pourra selon la Constitution actuelle devenir présidente, étant la mère de ressortissants étrangers.

En marge de ce duel, les partis dits “ethniques” se posent en alternatives locales à ces deux mastodontes. Ils constituent environ deux tiers des 93 partis enregistrés et entendent faire prévaloir les intérêts des populations minoritaires localement.

Ces Voix du changement illustrent à leur manière les espoirs, les craintes et les doutes de Birmans à la vieille de l'étape clé que constituent ces élections pour l'avenir du Myanmar.



Un long chemin vers la démocratie

Après plus d'un demi-siècle de dictature militaire le Myanmar, connait depuis 2010 une transition politique sans précédent depuis son Indépendance en 1948. Alors que le premier gouvernement semi-civil intronisé le 30 mars 2011 s’efforce de pacifier le pays — en proie depuis plus de 60 ans à la plus longue guerre civile de l'Histoire — et d’ouvrir son économie, hérité d’un système étatique pesant et sclérosé, les prochaines années s'annoncent décisives dans la transformation du paysage politique et social birman. Le poids de l'histoire tourmentée du Myanmar depuis son indépendance explique aussi les espoirs portés par les Élections générales de 2015.

De l'Empire britannique à l'Indépendance

Aung San dans les annees 40

Aung San dans les années 40

À partir de 1886, la Birmanie passe sous contrôle britannique. L’administration coloniale, démantèle les logiques de pouvoir préexistantes et se repose essentiellement sur les minorités ethniques, perçues comme plus loyales que les Bamar. La lutte pour la décolonisation a laissé un goût amer aux Birmans. En 1942, celui qui deviendra le général Aung San, héros national et fondateur de la Birmanie moderne, participe à l’invasion japonaise avec le groupe des « Trente Camarades », afin d’obtenir l’indépendance du pays. Le 27 janvier 1947, une délégation birmane signe l’accord « Aung San – Atlee » qui acte l’Indépendance du pays sous un an. Le souci principal exprimé par certains dirigeants britanniques, comme bamar, demeure la cohésion du pays, peuplé de nombreux groupes ethniques, dont les relations historiques sont marquées par de complexes jeux d’alliance et de conflit, et rarement soumises aux tentatives de centralisation. Une Conférence se tient bientôt à Panglong, petite ville dans l’État Shan en février 1947. Elle réunit des représentants de groupes ethniques et aboutit à un accord reconnaissant l’égalité des peuples de Birmanie – selon la célèbre formule de Aung San : « Si un Bamar reçoit un kyat [monnaie locale], vous recevrez aussi un kyat ». C'est de cet accord de Panglong que se réclament encore aujourd'hui ces minorités ethniques pour faire valoir leurs revendications politiques.
Le 19 juillet 1947, le General Aung San est assassiné. Le héros de l’Indépendance ne verra jamais l’aboutissement de son œuvre.

Le 4 janvier 1948, la Birmanie devient indépendante. U Nu, devient le Premier ministre d’un système parlementaire fédéraliste, dont plusieurs régions obtiennent un statut particulier. Les États Shan et Karenni ont obtenu par exemple et en théorie un droit de sécession après une période de 10 années. La gestion de l’Indépendance, bâclée et sur fond de revendications sociales, politiques et ethniques va se révéler problématique, et ses premières années, chaotiques. Le régime parlementaire ne parvient pas à satisfaire les intérêts divergents et le pays est déchiré par les guerres civiles qui éclatent bientôt. L’insécurité se répand, et l’Armée birmane peine bientôt à contenir les rebellions mon, shan, karen et kachin qui s’opposent au pouvoir central bamar.
Au début des années 1960, le bilan de l’Indépendance est terrible tant au plan économique que politique et sécuritaire.

Le coup du général Ne Win

En 1962, l’Armée renverse le gouvernement civil. Le Général Ne Win, également membre des Trente Camarades et ancien allié d’Aung San, dirige le pays selon l’idéologie de la « Voie birmane vers le socialisme », une doctrine alliant bouddhisme et socialisme, avec un parti unique. L’armée, acteur principal de la construction de l’État-nation, ne parvient pourtant pas à régler la question ethnique et a recours à une coercition qui renforce son impopularité. La gestion économique du pays se révèle également catastrophique.

Aung San Suu Kyi, icône d'un pays

Aung San Suu Kyi donne un discour le 17 janvier 2012 pour l'anniversaire de la LND.

Aung San Suu Kyi donne un discour le 17 janvier 2012 pour l'anniversaire de la LND.
cc Htoo Tay Zar

En 1988, des soulèvements populaires entrainent la démission de Ne Win. Une junte, le Conseil d’État pour la Restauration de la Loi et de l’Ordre (SLORC), prend le pouvoir. Aung San Suu Kyi, fille du Général Aung San, entre en politique lors d’une visite au pays (elle est alors installée à Londres avec son mari anglais), alors que les révoltes sont réprimées par les armes. Elle incarne bientôt l’espoir démocratique de tout un pays. La junte accepte l’organisation d’élections parlementaires en 1990, mais en refuse les résultats. La Ligue Nationale pour la Démocratie, parti dont Aung San Suu Kyi est devenue la secrétaire générale, remporte en effet une victoire écrasante, avec 80 % des sièges à l’Assemblée Nationale. Aung San Suu Kyi est assignée à résidence en juillet 1989– elle y restera près de 6 ans, avant d’être – temporairement - libérée. C’est de sa maison de Yangon qu’elle reçoit prix Nobel de la paix en 1991. Pourtant le Myanmar rompt peu à peu avec ses habitudes isolationnistes. En juillet 1997, le pays entre dans l'Association des Nations de l’Asie du Sud-Est (ANASE). La junte devient le « Conseil d’État pour la Paix et le Développement » (SPDC) en 1997. L'opposition politique demeure néanmoins systématiquement réprimée et emprisonnée, et la population, sous la surveillance constante des agents de l’État.

Une feuille de route vers la démocratie

En 2003, Khin Nyunt, nommé Premier ministre, propose une « Feuille de route vers une démocratie disciplinée » qui prévoit une transition en sept étapes vers un modèle démocratique. Peu à peu, Internet pénètre dans le pays et, avec lui, un flot sans cesse croissant d’informations sur le monde extérieur. La capitale déménage en 2005 de Yangon à Naypyidaw.

Manifestation de moines en 2007 pendant la Révolution de safran.

Manifestation de moines en 2007 pendant la Révolution de safran.
cc Juan Pablo Arancibia Medina

2007 est marquée par la « Révolution de safran » suite à une augmentation soudaine des prix. Les moines bouddhistes, jusque-là relativement protégés des violences perpétrées par les militaires, descendent dans la rue aux côtés des manifestants pour appuyer leur cause. L’année suivante, le cyclone Nargis dévaste le delta de l’Irrawaddy faisant au moins 138 000 morts. Ce désastre a lieu juste avant un referendum qui entraine l’adoption de la très controversée Constitution de 2008, et qui scelle le rôle de l’Armée au sein des nouvelles institutions démocratiques du pays.

Les élections parlementaires de novembre 2010, cinquième des sept étapes de la « Feuille de route » sont suivies de la libération de l'emblématique Aung San Suu Kyi. Le nouveau président, Thein Sein, élu en février 2011, orchestre bientôt la libération des prisonniers politiques et la signature d’accords de cessez-le-feu entre le gouvernement et les principaux groupes ethniques armés. Le nouveau Parlement lance une réforme du cadre légal, améliorant la liberté d'expression et facilitant, entre autres, les investissements étrangers. Puis, lors d’élections législatives partielles d’avril 2012, Aung San Suu Kyi ainsi qu’une quarantaine de membres de son parti, la LND, sont élus au Parlement, confirmant par là-même l’ampleur inégalée des réformes. Pourtant, le paysage politique birman demeure dominé par les forces armées au sein d'une transition sous son contrôle à bien des égards.

Thein Sein et le président américains Barack Obama à Yangon le 19 novembre 2012.

Thein Sein et le président américains Barack Obama à Yangon le 19 novembre 2012.
cc Pete Souza



ONE MYANMAR

Après 60 ans de dictature militaire, portrait d’un pays en route vers la démocratie…

ONE MYANMAR intervient à un moment où l’intérêt porté sur le Myanmar n’a jamais été aussi intense. Après un demi-siècle de dictature militaire, le pays connait une transition politique sans précédent depuis l’Indépendance. Alors que les élections de 2015 sont vues comme l’ultime étape de la transition démocratique birmane, ONE MYANMAR, en donnant la parole à des Birmans de tous horizons esquisse le portrait d’une réalité plus complexe. Que signifie aujourd’hui être Birman ? Quelles sont ces ethnies aux noms étranges et parfois imprononçables dont il est question dans les colonnes internationales de la presse ? Que signifie la transition politique pour ces peuples ? Les bouleversements politiques actuellement à l'œuvre dans le pays sont-ils le signe d’un vrai changement démocratique pour tous ?

ONE MYANMAR propose de :

  • Donner la parole aux Birmans qui font le changement,
  • Explorer la diversité culturelle et ethnique du pays,
  • Offrir un panorama du Myanmar contemporain.

ONE MYANMAR se décline sous 3 formats qui se répondent et se complètent :

• One Myanmar, Les Voix du changement
Un webdocumentaire proposant un panorama de la situation politique et économique du pays à la veille des élections, à travers 10 portraits de Birmans témoins et acteurs de la transition.

• One Myanmar, La Birmanie en mouvement
Un beau-livre de photographies illustrant et interrogeant l’unité et de la diversité culturelle birmane.

• Unité et diversité, les défis de la transition birmane
Un essai sur les points d’achoppements dans la transition démocratique et les problématiques politiques de l’ethnicité.

Un web-documentaire de Carine Jaquet & Mikaël Ferloni

Produit par MkF éditions

  • Chef-opérateur et réalisation des pastilles vidéos :

    Alice Desplats, assistée de Rodolphe Chauvin

  • Montage :

    Alice Desplats, Mikaël Ferloni

  • Création graphique, webdesign & integration :

    Nils Brière

  • Logo et One Myanmar font :

    Claire Mauchin

  • Montage additionnel :

    Vanessa Giangrande

  • Jingle :

    Maxime Bigot

  • Musique de générique :

    Geoffroy Houssin

  • Traductions anglaise :

    Pauline Plancq

  • Sous-titrages français :

    Mikaël Ferloni, Sarah-Louise Filleux, Léo Tessier

  • Traduction et sous-titrage birman :

    Min Taw

  • Photographies additionelles :

    Rodolphe Chauvin, Michelangelo Pignani, Htet Maung Oo

Nos remerciements vont à Ko Aung Soe Min, Ko Nyantha, Ma Mikun Cha Non, Ko Kyaw Thu, Ma May Sabe Phyu, Ko Htet Oo Maung, Ma Thin Thin Aung, Ko Zwe, Ko Sai Ye Kyaw Swar Myint et Ko Myat Thu pour leur participation à ce projet.

Un immense merci à Saya Renaud, pour ses relectures attentives et pour le partage de son savoir de Myitkyina, à Naypyitaw en passant par Sanchaung, de préférence au Gin O’clock ; Maël et Romain pour leur enthousiasme et leurs commentaires éclairés ; à Michel Baumgartner pour ses rigoureuses corrections orthographiques et stylistiques, souvent nécessaires quand on tape sur un clavier QWERTY ; Thus pour son soutien, sa patience et son humour épicé ! ; Pyae sone pour sa bonne humeur et son aide en dehors des horaires de bureau ; Jessica et Max pour leur chaleureuse hospitalité ; et enfin aux amis qui ont cru, suivi et contribué à l’aventure One Myanmar !

Merci également à l'Ambassade de France en Birmanie, via son fonds de soutien aux élections « Bringing People Together », au Secours Catholique et à Sathi Om, qui nous ont soutenus depuis le début de cette aventure.

Avertissement :
Les propos tenus par les interviewés dans ce documentaire ne représentent que l’opinion de leurs auteurs et n’engagent pas les réalisateurs du documentaire.




Contactez-nous : contact@mkfeditions.com








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